Résumé

1847. Des dizaines de milliers d’hommes et de femmes fuient la famine et la pauvreté de l’Irlande dans les cales de navires surchargés. S’ensuit une traversée de l’Atlantique interminable pendant laquelle nombre d’entre eux contractent une maladie méconnue. Tous les navires doivent jeter l’ancre à la station de quarantaine nommée «Grace Island» – qui deviendra «Grosse-Île» – et sur laquelle des milliers de migrants irlandais y vivront leurs dernières heures.

 

Émile Proulx-Cloutier, ce créateur aux multiples talents, nous offre ici un remix d’archives (puisant dans les archives nationales) pour nous raconter la tragédie de ces hommes et ces femmes oubliés qui ont fait face à l’inconnu et de celles et ceux qui font face à cette situation. Pour les années à venir, on nous prédit de nombreuses crises. Pas seulement sanitaires. Économiques. Climatiques. Migratoires. Inévitablement, nous aurons à y faire face. Il faudra sortir de nos ornières, inventer des solutions et avancer. Devant de tels pronostics, se tourner vers l’Histoire peut être d’un grand enseignement.

 

« Il ne sera possible de débarquer sur l’île que les malades seulement; les autres passagers devront rester en quarantaine à bord des vaisseaux où je les visiterai tous les jours. J’ai pris sur moi d’employer les services de deux médecins; mais vu que ces messieurs ont déjà plus de 300 malades sous leurs soins, j’aurai encore besoin de deux assistants au moins. Tout mon temps est employé à inspecter les vaisseaux qui arrivent, faire le triage … »
– Dr. Georges Douglas

Crédits

Texte et mise en scène : Émile Proulx-Cloutier
Assistant à la mise en scène : Christian Garon
Décor : Amélie Trépanier
Costumes : Géraldine Rondeau
Musique : Sarah Villeneuve-Desjardins et Josué Beaucage
Éclairage : Laurent Routhier
Projections : Lionel Arnould
Archiviste : Maude Charest
Transcription des archives : Alex Guèvremont
Conseiller au bruitage : Pascal Robitaille
Sonorisateur : François Côté-Fortin
Régie générale : Christian Garon
Régie plateau : Abel Longuépée
Construction du décor : Astuce Décor
Aide à la construction : Gino Duret
Aide à la finition : Geneviève Bournival
Plan et dessins : Ariane Sauvé
Confection des costumes : Par Apparat Confection créative
Coiffures et maquillages : Géraldine Rondeau
Violoncelle : Louis-Solem Pero
Photo - image de saison : Elias Djemil-Matazzov
Photos - programme de soirée : Nicola-Frank Vachon
Remerciements : Claudine Bournival et Richard Pelletier (prêt d’accessoires, bois et tas d’objets), Judith Fortin (la couturière de la voile), Sylvain Neault (conseil violon), Julie Burelle, Anaïs Barbeau Lavalette, Israël Gamache, Vincent Roy, Pascal Robitaille, Marianna O'Gallagher, Rose Masson Dompierre et Laurent Turcot

Distribution

Vincent Champoux

Crédit photo: Vincent Champoux

Vincent Champoux
Nicolas Drolet

Crédit photo: Annie Simard

Nicolas Drolet
Hugues Frenette

Crédit photo: Julie Artacho

Hugues Frenette
Érika Gagnon

Crédit photo: Vincent Champoux

Érika Gagnon
Marie-Hélène Gendreau

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Marie-Hélène Gendreau
Véronika Makdissi-Warren

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Véronika Makdissi-Warren
Élie St-Cyr

Crédit photo: Éva-Maude TC

Élie St-Cyr
Sarah Villeneuve-Desjardins

Crédit photo: Stéphane Bourgeois

Sarah Villeneuve-Desjardins

Extraits vidéo

Critiques

« Si les textes de Grosse-Île, 1847 ont de quoi nous faire réfléchir bien longtemps, il faut également saluer sa mise en scène ingénieuse qui joue beaucoup sur le son. Avec un bruitage réalisé directement sur — et sous — les planches, les acteurs recréent des grands moments de tension qui participent réellement au développement de l’histoire. »
- Léa Harvey

Le Soleil

« L’emballage sonore, créé par Josué Beaucage et Sarah Villeneuve-Desjardins, est inventif et exceptionnel. »
- Yves Leclerc

Journal de Québec

« C’est vraiment réussi, la mise en scène avec le bruitage fait par les comédiens qui apportent une touche de réel. (à 8h17) »
- Patricia Tadro

Radio Canada (Première Heure)

« L'une des meilleures pièces de l'automne! L'Humain qui nous parle de ce qu'il a vécu et grâce à ses écrits, on le ressent. Puis, grâce à la mise en scène, on le vit. »
- Chloé Patry-Robitaille

FM93