Résumé

À deux heures du matin, après une réception universitaire bien arrosée, George et Martha invitent un jeune couple, Nick et Honey, à venir terminer la soirée chez eux. George et Martha se livrent alors à une scène de ménage impitoyable, et Nick et Honey se retrouvent impliqués dans un jeu cruel et pervers dont ils ne connaissent pas les règles, un jeu dont le but semble être la domination et l’humiliation de l’autre. Chef-d’œuvre de l’auteur Edward Albee, Qui a peur de Virginia Woolf? questionne avec force et ironie l’utopie du rêve américain.

George  Tu peux t’installer tant que tu voudras dans ta chaise, avec le gin qui te coule sur le menton, et tu peux continuer à m’humilier, à me déchirer en petits morceaux… toute la nuit, si tu veux… c’est correct, correct…

Martha — DE TOUT FAÇON, ÇA TE DÉRANGE PAS!

George  OUI, ÇA ME DÉRANGE!

Martha  ÇA TE DÉRANGE PAS DU TOUT! TU M’AS MARIÉE POUR ÇA! Silence.

Crédits

Texte : Edward Albee
Traduction : Michel Tremblay
Mise en scène : Hugues Frenette
Assistance à la mise en scène : Simon Lemoine
Décor : Michel Gauthier
Costumes : Julie Levesque
Lumières : Sonoyo Nishikawa
Musique : Yves Dubois

Distribution

Normand Bissonnette
Normand Bissonnette
Lorraine Côté
Lorraine Côté
Élodie Grenier
Élodie Grenier
André Robillard
André Robillard

Extrait vidéo

Critiques

« Normand Bissonnette et Lorraine Côté offrent un duo exceptionnel. (...) Ils se glissent chacun dans leur rôle avec une aisance remarquable. Le premier incarne un George solide et d’une présence imposante, alors que la seconde, dans une composition riche de petits détails, livre une Martha succulente et désarmante de naturel. »
- Simon Lambert

Le Devoir

« La justesse du jeu des comédiens est extraordinaire. Une superbe représentation à voir absolument ! »
- Patricia Tadros

ICI Radio-Canada (Première Heure)

« [Une] joute verbale menée de main de maître par Lorraine Côté et Normand Bissonnette, qui mordent à belles dents dans le texte signé par l'Américain Edward Albee et traduit d'incisive manière par Michel Tremblay. »
- Geneviève Bouchard

Le Soleil