Résumé
1847. Des dizaines de milliers d’hommes et de femmes fuient la famine et la pauvreté de l’Irlande dans les cales de navires surchargés. S’ensuit une traversée de l’Atlantique interminable pendant laquelle nombre d’entre eux contractent une maladie méconnue. Tous les navires doivent jeter l’ancre à la station de quarantaine nommée «Grace Island» – qui deviendra «Grosse-Île» – et sur laquelle des milliers de migrants irlandais y vivront leurs dernières heures.
Après un succès retentissant à l’automne 2022, la pièce Grosse-Île, 1847 (dans les mots de ceux qui l’ont vécu) reviendra à La Bordée pour 10 représentations du 3 au 14 décembre 2024. Émile Proulx-Cloutier, ce créateur aux multiples talents, nous offre ici un remix d’archives (puisant dans les archives nationales) pour nous raconter la tragédie de ces hommes et ces femmes oubliés qui ont fait face à l’inconnu et de celles et ceux qui font face à cette situation. Pour les années à venir, on nous prédit de nombreuses crises. Pas seulement sanitaires. Économiques. Climatiques. Migratoires. Inévitablement, nous aurons à y faire face. Il faudra sortir de nos ornières, inventer des solutions et avancer. Devant de tels pronostics, se tourner vers l’Histoire peut être d’un grand enseignement.
« Il ne sera possible de débarquer sur l’île que les malades seulement; les autres passagers devront rester en quarantaine à bord des vaisseaux où je les visiterai tous les jours. J’ai pris sur moi d’employer les services de deux médecins; mais vu que ces messieurs ont déjà plus de 300 malades sous leurs soins, j’aurai encore besoin de deux assistants au moins. Tout mon temps est employé à inspecter les vaisseaux qui arrivent, faire le triage … »
– Dr. Georges Douglas
Crédits
Texte et mise en scène : Émile Proulx-Cloutier
Assistant à la mise en scène et régie générale : Christian Garon
Décor : Amélie Trépanier
Costumes : Géraldine Rondeau
Musique : Sarah Villeneuve-Desjardins et Josué Beaucage
Éclairage : Laurent Routhier
Projections : Lionel Arnould
Archiviste : Maude Charest
Transcription des archives : Alex Guèvremont
Conseiller au bruitage : Pascal Robitaille
Sonorisateur : François Côté-Fortin
Régie plateau : Abel Longuépée
Construction du décor : Astuce Décor
Aide à la construction : Gino Duret
Aide à la finition : Geneviève Bournival
Plan et dessins : Ariane Sauvé
Confection des costumes : Par Apparat Confection créative
Coiffures et maquillages : Géraldine Rondeau
Violoncelle : Louis-Solem Pero
Photo - visuel de saison : Sam Billington
Stylisme, maquillage et coiffure visuel de saison : Géraldine Rondeau
Remerciements : Claudine Bournival et Richard Pelletier (prêt d’accessoires, bois et tas d’objets), Judith Fortin (la couturière de la voile), Sylvain Neault (conseil violon), Julie Burelle, Anaïs Barbeau Lavalette, Israël Gamache, Vincent Roy, Pascal Robitaille, Marianna O'Gallagher, Rose Masson Dompierre et Laurent Turcot
Critiques
« Si les textes de Grosse-Île, 1847 ont de quoi nous faire réfléchir bien longtemps, il faut également saluer sa mise en scène ingénieuse qui joue beaucoup sur le son. Avec un bruitage réalisé directement sur — et sous — les planches, les acteurs recréent des grands moments de tension qui participent réellement au développement de l’histoire.
»
- Léa Harvey
Le Soleil
« L’emballage sonore, créé par Josué Beaucage et Sarah Villeneuve-Desjardins, est inventif et exceptionnel.
»
- Yves Leclerc
Journal de Québec
« C’est vraiment réussi, la mise en scène avec le bruitage fait par les comédiens qui apportent une touche de réel. (à 8h17)
»
- Patricia Tadro
Radio Canada (Première Heure)
« L'une des meilleures pièces de l'automne (2023) ! L'Humain qui nous parle de ce qu'il a vécu et grâce à ses écrits, on le ressent. Puis, grâce à la mise en scène, on le vit.
»
- Chloé Patry-Robitaille
FM93