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En bordure de Company Town, quelque part à l’Ouest du Québec, un feu de forêt fait rage. D’où vient le tison qui a déclenché l’incendie ? C’est la question qui hante les personnages plus grands que nature qui peuplent l’histoire de L’effet Lisa. Le spectacle raconte une fiction, un texte original de Philippe Robert, créée à partir de personnages émergés de l’univers de Desjardins qui prennent vie sur scène.

 

LES PERSONNAGES DE L’UNIVERS DE DESJARDINS

Il y a d’abord l’Homme du campe (Jean-François Casabonne), qui vit seul au cœur des bois, présence mythique, énigmatique et inspirante dont certains doutent de l’existence mais que tous connaissent. Il y a l’Enracinée (Geneviève Alarie), barmaid du Boomtown Café – lieu central où les destins se croisent -, une femme sans âge qui porte en elle l’histoire passée et à venir de la ville. Il y a deux frères, qui ne se sont pas vus depuis de nombreuses années : le Bon gars (Simon Fréchette-Daoust), parti très jeune pour la grande ville et s’apprêtant à y revenir, et le Bum (Steven Lee Potvin), qui n’a jamais quitté Company Town et travaille à l’usine. Il y a la Femme de ménage (Sarah Villeneuve-Desjardins) … qui veut changer de personnage… Puis, il y a celle qui sera enceinte, femme articulée et frondeuse, écartelée entre deux amours impossibles, qui rêve de changer le monde par soif de justice. On l’appelle Jenny (Jade Bruneau). L’histoire est narrée par La Lune, Lisa (Noémie Godin-Vigneau) celle dont on ne mesure pas encore l’effet.

 

UN STRADIVARIUS AU THÉÂTRE… MUSICAL!

Dans L’effet Lisa, Stéphane Tétreault apporte la voix singulière de son violoncelle Stradivarius « Comtesse de Stainlein, ex-Paganini » de 1707 du maître Antonio Stradivari. Ce travail minutieux de lutherie, qui allie tradition artisanale et recherche de la perfection sonore, trouve un écho naturel dans l’univers de Richard Desjardins, lui-même profondément attaché à la beauté des matériaux bruts et à l’authenticité des gestes. En dialoguant avec l’œuvre et l’amour de Richard Desjardins pour Chopin et la musique classique, la sonorité lumineuse du Stradivarius devient le fil conducteur d’une rencontre artistique où se rejoignent poésie, mémoire et matière vivante.

 

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La présence d’une étoile internationale de la musique classique au cœur d’une production de théâtre musical original constitue une première au Québec. Cette rencontre inédite entre deux univers artistiques ouvre un espace rare où l’inspiration de la musique classique dialogue avec la liberté poétique et engagée de Richard Desjardins, créant un pont audacieux entre tradition et modernité.

« Je suis ravi de collaborer pour la première fois avec le Théâtre de l’Oeil Ouvert, dont j’admire depuis longtemps le travail de mise en valeur des figures emblématiques du Québec. C’est un privilège de faire résonner mon Stradivarius dans l’univers inspirant de Richard Desjardins, et une fierté de prendre part à cette vision artistique inspirante et rassembleuse de Jade Bruneau. »

– Stéphane Tétreault, violoncelliste

En plus de jouer sur le Stradivarius qui lui est généreusement prêté par Madame Sophie Desmarais, on peut dire aujourd’hui que Stéphane Tétreault est lui-même un stradivarius. Sa sensibilité, la maîtrise de son instrument et ses grandes qualités de communicateur sont reconnues partout ici et ailleurs. De nombreux critiques musicaux n’ont tari d’éloges à son sujet. « La technique d’archet est immaculée et la maîtrise de l’harmonie et des contrastes omniprésents. » (Joanne Talbot, The Strad Magazine). « Le jeu solo est étonnamment mature, non seulement dans la technique, mais aussi la chaleur, l’éclat et la subtilité des couleurs et de l’inflexion. » (Geoffrey Norris, Gramophone). « Stéphane Tétreault est non seulement un technicien parfaitement accompli, mais encore, et surtout, un interprète de génie. » (Claude Gingras, La Presse).

Il est rare de voir un tel interprète soliste au cœur d’une production de théâtre musical. C’est là, toute la force de cette association. L’audace est au rendez-vous de part et d’autre ; autant pour l’interprète dont la volonté de démocratiser la musique classique est au cœur de l’élan créatif que pour l’équipe de création de L’effet Lisa qui souhaite offrir la même lumière à Desjardins qu’on le ferait pour Chopin ou Debussy.

 

LISA, LA LUNE : Noémie Godin-Vigneau

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Au théâtre, elle joue dans Les Trois Soeurs de Tchekhov (m.e.s. René Richard Cyr, TNM 2020), Le Petit Arturo (Ariel Ifergan, Centre Segal 2018), Yen (de Ana Jordan, m.e.s de Jean-Simon Traversy, Petite Licorne, 2017) Le dernier feu (Dea Loher, UBU, Espace Go, 2023) et Les femmes savantes (Molière, UBU, TNM, 2012), deux mises en scènes de Denis Marleau et Stéphanie Jasmin. À la télévision, elle est de la distribution des séries District 31, Ruptures, O’, Vertige, La promesse, Bunker et Diva. Au cinéma, on a pu la voir dans les films Une colonie (Geneviève Dulude-Decelle, 2019), Le météore (François Delisle, 2012), Camion (Rafaël Ouellet, 2011) et Nouvelle-France (Jean Beaudin, 2003).

 

L’HOMME DU CAMPE : Jean-François Casabonne

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Acteur, créateur, poète et écrivain, Jean-François Casabonne poursuit, depuis plusieurs années, une carrière sur les différentes scènes du Québec, du Canada et à l’étranger. Au théâtre, on a pu le voir dans de nombreuses pièces de théâtre de 1989 à aujourd’hui, dont Le Roman de M. Molière (TNM, 2022), Les Trois Soeurs (TNM, 2022), Pétrole (Duceppe, 2021), Strindberg (Espace GO, 2019), La société des poètes disparus (Denise-Pelletier, 2019), Oslo (Duceppe, 2018), Roméo et Juliette (TNM 2016), Cyrano de Bergerac (CNA et TNM, 1995-1997). À la télévision, on a pu le voir dans Doute raisonnable, Épidémie, District 31, Au secours de Béatrice, Les pays d’en haut, Virginie, La Galère, Fortier. De plus, comme auteur-compositeur-interprète, il a 3 albums à son actif dont Duo de Nous qu’il a créé avec sa complice et amie, l’actrice Pascale Buissière.

 

L’ENRACINÉE du Boomtown café : Geneviève Alarie

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Au cinéma, elle incarne Marie dans Horloge Biologique (Ricardo Trogi ) et la mère dans le film Ina Litovski (Anaïs Barbeau Lavalette). À la télévision, elle participe, entre autres, à 30 vies, Nouvelle Adresse, District 31, O’, Audrey est revenue, Je t’aime, Portrait-robot et Empathie. Au théâtre, on a pu la voir dans les pièces Pied de Poule (Joliette-Sherbrooke, 2003-2005), Britannicus (Denise-Pelletier, 2006), Manhattan Medea (Espace Go, 2011), Villa Dolorosa (Espace Go, 2013), Demain matin Montréal m’attend (René Richard Cyr, TNM, 2017-2018), Les Belles-Soeurs (Michel Tremblay, René Richard Cyr, tournée, 2018-2019), La Métamorphose (Denise-Pelletier, 2022), Annie (St-Denis, 2022) pour ne nommer que celles-là. De 2023 à 2025, elle est également de la distribution de Belmont, un théâtre musical inspiré de l’univers de Diane Dufresne (2023-2025), un projet du Théâtre de l’Oeil Ouvert.

 

JENNY : Jade Bruneau

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Ayant fondé le Théâtre de l’Oeil Ouvert (2010), elle signe plusieurs mises en scène au sein de la compagnie et ailleurs, en plus de jouer et d’assurer la codirection artistique et générale de la compagnie. Comme comédienne, elle sillonne les routes du Québec dans de nombreuses productions théâtrales; on a pu la voir entre autres dans Grease (2015-2017), dans Thérèse et Pierrette à L’école des Saints-anges (2016-2017), dans Demain matin Montréal m’attend (René Richard Cyr, 2017-2018) ainsi que dans le théâtre musical Les Belles-Soeurs (René Richard Cyr, 2018-2019). En plus d’en avoir signé les mises en scène, elle brûle les planches dans La Corriveau – La soif des corbeaux (2022-2024), La Géante (2024-2025) ainsi que dans Clémence, des fleurs d’enfants pour grandes personnes (2020-2026). À la télévision, elle incarne Charlotte dans la série Fatale Station (Stéphane Bourguignon, Rafaël Ouellet) et elle est la voix du petit Lézard Tifou dans la série éducative pour les tout-petits Tidoc et Tifou et de la fameuse patate-dragon Rebelle dans Les Dragouilles.

 

LA FEMME DE MÉNAGE : Sarah Villeneuve-Desjardins

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Très active au théâtre, Sarah a fait partie, depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Québec (2015), de plus d’une dizaine de distributions exceptionnelles, que ce soit la reprise d’Incendies de Wajdi Mouawad ou Doggy dans Gravel (Premier Acte, 2016). Plus récemment, elle est de la pièce La trajectoire des confettis (Trident, 2025) ainsi que Grosse Île, 1847 (dans les mots de ceux qui l’ont vécu) (Bordée, 2022-2024) et 34B (Bordée, 2023). En plus de captiver les tout-petits dans Cadeau, ce qui me reste de toi (Maison Théâtre, 2024), Sarah fait partie de la distribution de L’Éveil du printemps (Denise-Pelletier-Trident, 2024-2025 et de Pisser debout sans lever sa jupe (Périscope, 2024). Elle prête ses traits à la mythique Sally Bowles dans la comédie musicale Cabaret (Trident, 2022). À l’écran, vous pouvez notamment la voir dans le long-métrage Respire de Onur Karaman, dans Doute Raisonnable, Sans Rendez-Vous ainsi que dans la 5e saison de Léo.

 

LE BUM : Steven Lee Potvin

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Steven Lee Potvin débute sa carrière avec Le cas Joé Ferguson (Théâtre du Bic-Trident, 2017). Cette pièce lui vaut une nomination pour le prix Nicky-Roy. Il poursuit avec Doggy dans Gravel (Premier Acte, 2016), l’adaptation du film Les Bons Débarras (Trident-2016), Antigone (Trident-2019), Ti-Marc (le grand), Théâtre du Bic, 2017), Fin septembre début janvier (Théâtre du Bic, 2019), FOREMAN (Denise-Pelletier-Périscope, 2019), Rouge (Bordée, 2020), Le Polygraphe (Bordée, 2021) où il obtient une nomination pour Interprétation masculine de l’année, en 2022. Il fait aussi partie de l’aventure Gaz Bar Blues (Duceppe-Bordée, 2023), rôle qui lui vaut le prix Janine-Angers (rôle de soutien). En 2025, il est de la distribution d’Othello (TNM-Trident, 2025), ainsi que dans La Cathédrale Engloutie (Quat’sous, 2025), la nouvelle pièce de Rébecca Déraspe.

 

LE BON GARS : Simon Fréchette-Daoust

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Dès sa sortie de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM (2008), joue au théâtre. On peut le voir dans Beaucoup de bruit pour rien (René Richard Cyr TNM, 2009-2010), Yvonne, princesse de Bourgogne (Prospero-2012) Les Atrides (Point d’Orgue,2013). Le malade imaginaire – la 4e représentation (en tournée au Québec, 2019-2020). En plus d’être acteur, il est aussi codirecteur artistique du Théâtre de l’Oeil Ouvert et chanteur. On découvre ses habiletés vocales dans de nombreuses comédies musicale, nottamment dans Grease (2016) et Fame (2018) au théâtre St-Denis, dans Salut Claude, théâtre musical inspiré de la vie de Claude Léveillée (2018-2019) et dans la revue musicale Je reviens chez nous (2019-202). Avec le Théâtre de l’Oeil Ouvert depuis 2012, on a pu le voir dans plus de 15 productions dont plus récemment Clémence, des fleurs d’enfants pour grandes personnes (2020-2026), La Corriveau – La soif des corbeaux (2022-2024) et La Géante (2024-2025). À la télévision, il interprète pendant 8 ans le journaliste Jonathan Cinq-Mars dans le populaire téléroman L’auberge du chien noir et récemment dans la série Une autre histoire.

 

MARC-ANDRÉ PERRON : Piano

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Marc-André Perron trouve ici une occasion d’allier ses multiples influences issues du théâtre musical et de la musique classique. Formé en composition au sein de la Faculté de musique de l’Université de Montréal, il a déjà eu le privilège de recevoir une commande de l’Orchestre symphonique de Montréal. Fort de l’expérience d’arrangeur musical pour le théâtre musical qu’il a accumulée au cours des dernières années, renouer avec la musique classique dans un contexte aussi intime qu’ambitieux est pour lui une source d’enthousiasme renouvelé. D’autant que la rencontre des genres s’impose ici naturellement, en cohérence avec l’œuvre même de Richard Desjardins, dont l’inspiration romantique au piano traverse certaines de ses chansons les plus marquantes. Le duo piano et violoncelle, profondément ancré dans la tradition classique, permet de rester fidèle à une certaine filiation musicale tout en permettant une relecture moderne, fidèle à l’esprit de l’œuvre originale.

 

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