Tout ce qui est dit par les interprètes a été directement puisé dans des archives (journaux, carnets, correspondances intimes ou officielles) datant de 1847. Même si les mots datent d’il y a 175 ans, ils sont livrés avec fébrilité́ et urgence, comme s’ils venaient tout juste d’être écrits. Une incursion dans notre passé, à mille lieues de l’esthétique habituelle d’une pièce historique. En plus de jouer et chanter, les acteurs créent sous nos yeux des effets sonores saisissants à l’aide d’éléments de bruitages simples et organiques.

 

Nous avons reçu beaucoup de messages du public demandant si la pièce allait revenir. Nous avons voulu répondre à cet enthousiasme, et à notre grand bonheur l’équipe de la production était partante. Il s’agit de la même œuvre qui avait été appréciée autant par le public que par les critiques en 2022. C’est assez rare de pouvoir coordonner des reprises, donc nous sommes tous très heureux de l’annoncer aujourd’hui. ”, explique le directeur artistique du théâtre Michel Nadeau.

 

Les billets seront en vente dès 9h le 21 novembre via la billetterie du théâtre. Les tarifs varient entre 32$ et 45$. Les abonnés de la saison en cours pourront appeler à la billetterie pour obtenir un tarif préférentiel à 32$.

 

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LA PIÈCE

1847. Des dizaines de milliers d’hommes et de femmes fuient la famine et la pauvreté de l’Irlande dans les cales de navires surchargés. S’ensuit une traversée de l’Atlantique interminable pendant laquelle nombre d’entre eux contractent une maladie méconnue. Tous les navires doivent jeter l’ancre à la station de quarantaine nommée «Grace Island» – qui deviendra «Grosse-Île» – et sur laquelle des milliers de migrants irlandais y vivront leurs dernières heures.

 

DANS LES MÉDIAS

« La pièce Grosse-Île nous transporte en 1847 et nous permet de mieux comprendre une réalité historique bouleversante où plusieurs parallèles avec notre époque sont indéniables. Un travail colossal pour les textes tirés d’archives et une mise en scène épatante ! Soirée réussie ! » – Mélissa Paquet, TVA

 

« L’une des meilleures pièces de l’automne! L’Humain qui nous parle de ce qu’il a vécu et grâce à ses écrits, on le ressent. Puis, grâce à la mise en scène, on le vit. » – Chloé Patry-Robitaille, FM93

 

« Les comédiens de Grosse-Île, 1847 portent en chœur les puissants mots de tous ceux qui ont été touchés par ces tristes événements et nous plongent dans une crise humaine qui pourrait malheureusement facilement se reproduire aujourd’hui. » – Justine Parent, CKRL

 

« Il (Émile Proulx-Cloutier) a su, par un savant dosage, extraire des archives de cette époque (journaux, carnets, correspondance, etc.), choisir et combiner des textes qui, non seulement, témoignent des faits, mais se suivent et se répondent de telle sorte qu’ils constituent un récit à la fois déchirant et passionnant. » – Hélène Laliberté, Théâtre Québec

 

« L’emballage sonore, créé par Josué Beaucage et Sarah Villeneuve-Desjardins, est inventif et exceptionnel. » – Yves Leclerc, Journal de Québec

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