Résumé

À la suite d’un traumatisme, Gaston Talbot perd la parole. Après de nombreuses années, il se réveille… mais ne parle plus qu’anglais. Commence alors le récit de son enfance pour tenter de comprendre ce qui lui est arrivé. Et qui il est.

 

Larry Tremblay, auteur du magnifique roman L’orangeraie, est l’un des écrivains les plus singuliers du théâtre québécois. Chacune de ses pièces est une expérience en soi. Avec The Dragonfly of Chicoutimi, il explore le thème de l’identité comme personne ne l’avait fait avant lui, en écrivant une pièce en français… avec des mots anglais !

 

« Once upon a time, a boy named Gaston Talbot played in the little forest just behind his family house. Beside him stood a young boy named Pierre Gagnon. »

 

ATTENTION : Veuillez noter que cette pièce est présentée en anglais

Crédits

Texte : Larry Tremblay
Mise en scène : Patric Saucier
Assistance à la mise en scène : Edwige Morin
Décor : Vanessa Cadrin
Costumes : Dominique Giguère
Lumières et vidéo : Keven Dubois
Musique : Emilie Clepper

Distribution

Jack Robitaille
Jack Robitaille
Sarah Villeneuve-Desjardins
Sarah Villeneuve-Desjardins

Extrait vidéo

Critiques

« La production est ainsi à la fois douce et percutante, comique et dramatique. »
- Eve Méquignon

MonThéâtre.qc.ca

« Son Gaston s’avère étrange, drôle, attachant, troublant. L’acteur d’expérience s’en tire avec brio. [...] Nous nous retrouvons devant un homme complexe en quête d’identité, qui utilisera moult détours, mensonges et illusions avant de se révéler. Et c’est plutôt fascinant. »
- Geneviève Bouchard

Le Soleil

« Le texte de Larry Tremblay défile, avec de nombreuses envolées, tel un exercice de haute voltige. Une sorte de conte fantaisiste et surréaliste par moments, où rêve et réalité se mélangent. »
- Yves Leclerc

Journal de Québec

« Écrite et mise en scène par Larry Tremblay lui-même au moment du référendum de 1995, cette pièce, vingt-trois ans plus tard, n’a pas pris une ride. »
- Alain-Martin Richard

Revue Jeu

« Jouée avec brio par Jack Robitaille (Gaston Talbot) et Sarah Villeneuve-Desjardins (La mère et la préposée), Les 75 minutes de la pièce défilent à bon rythme, sans longueur. [...] La lecture proposée par Patric Saucier se matérialise dans une mise en scène qui supporte habilement le discours – un long monologue – du personnage principal. Elle permet à la fois de clarifier les ambiguïtés et dévoiler l’état psychologique du personnage. »
- Yannick Lepage

Arts et culture

« « Un Jack Robitaille au sommet de sa forme. Robitaille rend compte avec sensibilité et fougue des complexités du protagoniste, un insaisissable vieil homme qui entraîne les spectateurs dans les méandres de ses fabulations et d’un traumatisme d’enfance. [...] Elle [Sarah Villeneuve-Desjardins] parvient à hypnotiser l’assistance quand elle pose un pied sur la scène. » »
- Alexis Bédard-Fiset

Impact Campus

« Le comédien donne une consistance sensible à ce personnage peu fiable, rendant vraisemblable un récit souvent décousu. [...] Les projections accompagnant la pièce offrent de riches espaces : forêt, rivière et autre nature agissent comme les rappels de ce qu’il cherche à atteindre, à nommer, quelque chose d’un paradis perdu. »
- Simon Lambert

Le Devoir