Résumé
Un lourd silence règne dans le cours de cinéma donné par Jacques-Henri Lefebvre. Matéo est figé, la main levée, comme s’il allait poser une question, mais… rien ne sort. Il n’est plus là. Il est loin, quelque part entre la suite du monde et la suite de sa vie, entre un documentaire de Perrault et la quête d’un bonheur authentique. Matéo et la suite du monde, c’est l’histoire d’un quotidien déchiré, c’est un voyage fabuleusement tourmenté sur une île où habitent les personnages qui ont marqué l’existence de Matéo, jeune homme vivant avec le syndrome d’Asperger.
« Bonjour… j’me présente : Matéo Lemieux. J’suis pas comme tout l’monde. Je vis avec un syndrome d’Asperger. C’est une version légère de l’autisme. C’est comme de la Budweiser, mais version Bud Light, ça passe mieux. »
Crédits
Une coproduction avec Entr’actes.
Texte et mise en scène : Jean-François F. Lessard
Assistance à la mise en scène : Catherine Simard
Décor : Vanessa Cadrin
Costumes : Dominique Giguère
Lumières : Denis Guérette
Musique : Mathieu Campagna
Vidéo : Eliot Laprise
Critiques
« Des comédiens généreux sur un texte au langage vivant, non dépourvu d’humour, une construction qui va à l’essentiel. Et, surtout, une sensible et précieuse — autant que rare — mise en scène de la marge.
»
- Simon Lambert
Le Devoir
« Matéo et la suite du monde est une pièce différente et drôle, qui ne laissera personne indifférent.
»
- Anne-Josée Cameron
ICI Radio-Canada - Téléjournal Québec
« La Bordée ouvre ces jours-ci ses portes à une double rencontre : celle du public avec une représentation artistique de certains troubles envahissants du développement et celle de comédiens professionnels avec des confrères vivant avec ces handicaps. Une immersion dense et fructueuse à bien des égards.
»
- Geneviève Bouchard
Le Soleil
« Mathieu Bérubé-Lemay [Matéo] et Julien Fiset-Fradet, tous deux vivant avec des limitations fonctionnelles, donnent une couleur bien particulière et juste à leurs personnages. Si un certain décalage dans le jeu est relativement perceptible entre eux et les autres comédiens, on en fait fi rapidement, charmés par ses deux êtres uniques.
»
- David Lefebvre
MonThéâtre.qc.ca