La captation conserve l’esthétique et le style de la pièce, puisque cette dernière est déjà inspirée du langage cinématographique. Deux captations ont été faites devant public et deux journées de tournage ont été attribuées à la prise de plans rapprochés des gens, de l’action et des décors. Les caméramans ont fait des prises de vue des deux côtés de la salle pour conserver l’effet de la mise en scène bifrontale proposée par Martin Genest.

 

C’est avec l’équipe de Productions 4 Éléments que le théâtre a décidé de travailler, et ces derniers se sont associés à l’équipe de création du spectacle. « Nous tenions à nous coller à la vision du metteur en scène et d’y rester le plus fidèle possible, autant au niveau du son, des éclairages que des projections. C’était un défi technique particulièrement intéressant de rendre justice aux projections d’Herman Kolgen. Ce fut un terrain de jeu incroyable à explorer. » explique Jean-Philippe Vachon, co-réalisateur de la captation.

 

Ce à quoi ajoute Michel Nadeau, directeur artistique du théâtre: « Nous avons travaillé de pair à rendre non seulement justice à la pièce, mais aussi à profiter de toutes les possibilités qu’amène la caméra. En ce sens, la captation permet au public de voir la pièce de multiples points de vues, passant de la salle à la scène, du cœur de l’action à une vue d’ensemble. Le théâtre et le cinéma agissent ici en complémentarité, pour rendre honneur à l’œuvre dans une proposition bonifiée. »

 

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LA PIÈCE 

Une jeune femme est assassinée. Son ami François est le dernier à l’avoir vue vivante. Les policiers le soupçonnent fortement. Malgré le test du polygraphe, il n’est pas innocenté. La pression se fait de plus en plus forte sur lui, au point où il se met à douter de sa propre innocence, de sa propre raison, de son identité.

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