Résumé

Dans un futur pas si lointain, Internet est désormais essentiellement accessible par le moyen d’un univers virtuel immersif nommé l’Inframonde. Cette plateforme sophistiquée permet d’incarner un avatar et de ressentir, sans distinction par rapport à la réalité, les émotions et les sensations physiques qui le traversent. Tous les sens sont comblés. Toutes les pulsions peuvent être contentées. L’immersion est totale. Jusqu’au moment où une détective, Harrisson, décide d’enquêter sur un espace virtuel singulier nommé Le Refuge. Ce repaire numérique, recréant un jardin de l’ère victorienne, offre la possibilité aux utilisateurs et aux utilisatrices d’assouvir certains fantasmes sévèrement condamnés dans le monde réel.

 

Dans le Far West, que devient l’Internet, où les mesures de contrôles sont de moins en moins présentes, où la morale est mise de côté pour de plus en plus de profit, jusqu’à quelles dérives irons-nous? C’est la question que nous pose ce brillant texte de Jennifer Haley. Et en prenant le prétexte de perversions sexuelles interdites socialement, mais vécues dans un monde virtuel avec des avatars d’enfants, ce questionnement devient particulièrement complexe. C’est avec immensément de doigté, de pudeur et d’intelligence que l’équipe de la compagnie L’Homme qui a vu l’ours nous invite à cette réflexion urgente, car la pandémie de solitudes que traversent nos sociétés modernes peut être le terreau de toutes les dérives.

 

« Après avoir assisté à L’Inframonde, on comprend pourquoi l’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) lui a remis les prix du meilleur spectacle et de la meilleure conception à la fin de la saison 2022-2023. On est heureux que La Bordée ait décidé de ramener cette création initialement présentée à Premier Acte (…) » Valérie Marcoux, Le Soleil

Crédits

Production de L’homme qui a vu l’ours

En collaboration avec La Bordée  

Texte : Jennifer Haley
Traduction : Étienne Lepage
Mise en scène : Maxime Perron
Assistance à la mise en scène et régie : Elisabeth Lavoie
Direction de production (L'Homme qui a vu l'ours) : Anne Plamondon
Décor, costumes, maquillages, coiffures et accessoires : Marianne lebel 
Éclairage : Emile Beauchemin
Musique : Steve Hamel
Vidéo : Maxime Perron
Direction d’intimité : Stéphanie Breton
Construction du décor : Marianne Lebel et Pierre L'heureux
Coach vocal : Joëlle Bourdon
Aide technique : Louis-Philippe Cloutier
Remerciements : Bruno Gagnon, Maude Boutin St-Pierre, Rosalie Daoust, Samuel Matteau, Johann Baron Lanteigne, Jérôme Huot, David Mendoza-Hélène, Pierre L’heureux, Le Cégep Limoilou, Le théâtre du Grand escalier, Le théâtre du Gros mécano, Premier Acte, L’équipe du Théâtre de la Bordée, Louise Blanchard, Michel Perron, Johanne Lemieux, Jean Lebel, Émile Perron, Marjorie Audet
Photo visuel de saison : Sam Billington
Stylisme, maquillage et coiffure visuel de saison : Géraldine Rondeau

Distribution

Octavie Carrée

Crédit photo: France Guay

Octavie Carrée
Carol Cassistat

Crédit photo: Premier Acte

Carol Cassistat
Vincent Champoux

Crédit photo: Vincent Champoux

Vincent Champoux
Rosalie Cournoyer

Crédit photo: Hélène Bouffard

Rosalie Cournoyer
Vincent Massé-Gagné

Crédit photo: Benoit Camirand

Vincent Massé-Gagné

Extraits vidéo

Critiques

« Remarquable travail de l’équipe qui parvient à présenter une œuvre d’une rare cohésion. En maintenant une subtile confusion entre les personnages, sur les allers-retours d’un monde à l’autre, sur l’écart entre le numérique et le tangible, L’Inframonde nous déstabilise et nous plonge au cœur du questionnement. »
- Alain Martin Richard

Jeu, Revue de théâtre

« Octavie Carrée joue une Iris avec candeur, naïveté et pureté. Elle offre une superbe performance dans la peau de ce personnage qui incite les « joueurs » à faire des choses qu’il est impossible de faire ailleurs et même tuer. »
- Yves Leclerc

Journal de Québec

« La déviance sur laquelle la pièce s’appuie est un sujet difficile, et on se doit de souligner l’impressionnante interprétation de la toute jeune Octavie Carrée, qui porte sur ses épaules un rôle complexe, nuancé et exigeant. Vincent Champoux campe un indéfinissable Roy, aussi nébuleux que ses certitudes, avec un aplomb captivant. Rosalie Cournoyer, Carol Cassistat et Vincent Massé-Gagné complètent cette solide distribution, toute en nuance. »
- Pascaline Lamarre

Le Bourdon du faubourg

Tarifs

Non-abonnés:
  • Régulier : 46$
  • 65 ans et + : 41$
  • Étudiants et 30 ans et - : 32$
Abonnés:
  • Abonnement 5 pièces régulier : 165$ (33$/billet)
  • Abonnement 5 pièces 30 ans et - : 150$ (30$/billet)
  • Abonnement 5 pièces FLEX : 180$ (36$/billet)
  • Forfait 3 pièces régulier : 108$ (36$/billet)
  • Forfait 3 pièces 30 ans et - : 93$ (31$/billet)
  • Forfait 3 pièces FLEX : 123$ (41$/billet)